Signification : le village tirerait son origine étymologique du gaulois « bar ou barro »
signifiant « sommet », « hauteur ». En effet, Barre est la commune la plus élevée du Tarn (930 m d’altitude).
La devise de la commune est "Sang de Barre mentis pas" (Bon sang ne ment jamais).
La famille de Beyne, de fort ancienne noblesse, était originaire du diocèse de Castres, où elle avait dès le XVlème siècle formé trois branches : les Beyne de Rayssac ; les Beyne d'Escroux ; les Beyne de Barre.
Tour à tour protestants et catholiques, suivant les circonstances et les événements, les Beyne de Barre finirent par s'attacher à la religion du roiet l'un des membres de cette famille, Michel, vint s'établir à Saint-Pons-de-Thomières, à la fin du XVIIème siècle. Ses descendants y demeurèrent dans la Gache del Mercat, jusqu'en 1789, tout en conservant les seigneuries de Gos, Barre et Cantoul. Pendant près de quatre siècles, la famille est propriétaire du château de Gos. Etienne de Beyne, sieur de Gos, prit part à l'assemblée que les religionnaires albigeois tinrent à Peyresegade, le 1er novembre 1572.
En 1573, il fut un de ceux qui, pénétrant par un égout dans la ville de Lodève, ouvrirent aux protestants les portes de la ville. Les catholiques s'étant réfugiés dans la cathédrale Saint-Fulcran, les huguenots en firent le siège et le sieur de Gos reçut au bras droit une arquebusade qui l'estropia pour la vie. A partir du XVIIème siècle, les Beyne de Barre résident également à Saint-Pons-de-Thomières, où ils contractent des alliances avec des familles de la petite noblesse locale. Michel de Beyne de Barre passa à son château de Gos les mauvais jours de la Révolution et n'y fut nullement inquiété. Il était l’époux d'Antoinette Viguier avec qui il eut deux fils :
Pierre de Bène né en 1711 qui fut l’époux de Marie-Anne de Saint-Haleux de Verdale, il mourut à Saint-Pons le 16 avril 1789, laissant un seul enfant : Laurent Joachim Honoré, né le 20 mars 1767, premier archiprêtre de Saint-Pons, décédé en 1850 et inhumé dans l'église paroissiale, de Saint-Pons-de-Thomières. Et Etienne de Bène, seigneur de Barre, Gos et Cantoul, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, lieutenant-colonel, qui épousa le 28 avril 1733, Renée-Gabrielle de Gléon de Durban, dont il eut cinq enfants : Jean-Louis ; Marie Rose ; Marguerite Elisabeth ; Etienne (chanoine du chapitre de la cathédrale) ; Marie Anne Louise Toinette et François Pierre René de Barre qui épousa en 1771, Marguerite Bellot de Tarassac. Il fut le dernier gouverneur de la ville de Saint-Pons.
Poétesse, est aujourd'hui considérée comme un des auteurs occitans modernes les plus importants de sa génération. Institutrice et professeur dans différents villages du Tarn dont Barre. Elle se marie en 1908 et divorce en 1912 après la mort de trois enfants mâles en bas-âge. Elle redécouvre dans les années 1930 l'occitan, la langue de sa jeunesse. Atteinte d’une grave maladie en 1932, elle prendra une retraite anticipée et finira ses jours à Réalmont (Tarn) où elle est née.
Son œuvre comprend de nombreux poèmes tant en français qu’en occitan.
Né à Saint-Amans-la-Bastide, qui deviendra Saint-Amans-Soult après sa mort et décédé au même lieu dans son château de Soult-Berg.
Son intelligence et son courage, lors des campagnes de Napoléon, lui vaudront le surnom de « Bras de fer » par ses soldats. Son opportunisme, lors de la Restauration des Bourbons, lui permet de devenir pair du royaume de France et ministre de la Guerre. Il est fait duc de Dalmatie en 1808 et on parle de lui comme futur roi du Portugal. Ses rapports conflictuels avec le roi Joseph Bonaparte le feront regagner la France en 1813.
Après une virulente campagne contre Napoléon lors de son retour de l’île d’Elbe, il se ralliera à l’Empereur dès que celui est restauré dans ses fonctions. Napoléon qui n’est pas rancunier le fait major général de l’armée, titre qu’il aurait pu payer au prix fort au lendemain de Waterloo et du départ de Napoléon pour Sainte-Hélène. Soult est malin, il fuit Paris en 1815 pour se réfugier dans son château de Saint-Amans-la-Bastide.
Par la suite, il fut président du Conseil et Louis-Philippe lui donnera le titre de Maréchal général de France. Les gens lui reprochaient d'avoir servi tour à tour Napoléon, Louis XVIII et Louis-Philippe. Mais c'était un soldat. Pourtant, même ministre, il n'a jamais oublié sa région d'origine et gouvernait de son château que sa sœur avait fait construire à Saint-Amans en son absence.
Cette farandole un brin païenne beaucoup paillarde, se déroulait à l’origine la nuit lors du Carnaval de février et visait à saluer les mariés de l’année. Les femmes infidèles étaient marquées à la suie. De nos jours, elle se déroule lors de la fête votive, le lundi suivant le week-end du 15 août, en fin d'après-midi. Accompagnés de quelques musiciens, les hommes en chemise de nuit parcourent le village. Le meneur doté de cymbales de cuisine marque les retournements, les suivants tiennent un soufflet. Tous les participants se badigeonnent le visage de suie, de rouge à lèvre car lorsque la danse est finie tous les spectateurs seront marqués.